bâti, ie [1]
(bâ-ti, tie), part. passé de bâtir 1.
- 1Babylone bâtie de briques. Maison qui n'est pas entièrement bâtie. Quartiers mal bâtis.
Une terre bâtie, une terre sur laquelle on a élevé les bâtiments nécessaires au logement et à l'exploitation.
J'ai, entre les Alpes et le mont Jura, une terre grande comme la main, très joliment bâtie de ma façon
. [Voltaire, Correspondance]Fig.
Et sur ce fondement était bâtie toute la loi
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle][Il] S'en va, m'a-t-il dit, rompre cette partie Par une invention dessus le champ bâtie
. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] - 2Fondé. Villes bâties sur la mer. Marseille, bâtie par les Phocéens.
- 3Fait de telle sorte, au physique et au moral. Un homme bien bâti. Un homme mal bâti. Comme te voilà bâti ! c'est-à-dire, quel singulier accoutrement tu as ! Voilà comme je suis bâti, tel est mon caractère.
Il est ainsi bâti
. [Molière, L'école des maris]Comme le monde est à présent bâti !
[La Fontaine, Rich.]Notre homme ainsi bâti fut député des villes Que lave le Danube
. [La Fontaine, Fables]Il y a des coeurs plaisamment bâtis en ce monde
. [Sévigné, 226] - 4Bâti, nm Terme de menuiserie. Assemblage de montants et de traverses.
En horlogerie, châssis d'une machine à fendre les roues.
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